A la demande de son frère

*Cela faisait environ deux heures que Philippe était revenu de la forêt, il s'avança donc jusqu'à la porte des appartements de son frère, jamais il n'avait vu autant de colère contre lui dans le regard de son aîné, il redoutait ce qui pouvait se passer, mais il était bien décidé à tout subir pourvu que Louis n'envoie pas son Chevalier au front. Il frappa à la porte des appartements de son frère, le visage livide, un garde vint ouvrir et reconnu tout de suite le frère du Roi, il le fit entrer.*

Le Garde

- Sa Majesté vous attend dans le petit salon.

Philippe

*Il regarda le garde mais ne répondit rien. Il s'avança et entra dans le petit salon où il trouva son frère. Philippe s'inclina devant lui.*

- Vous vouliez me voir Majesté ?

*Louis avait eu le temps nécessaire opur méditer les évènements et prendre le recul nécessaire. Il avait dû reconnaître,non sans mal, qu'il était allé trop loin ! Philippe était son frère et non pas un ionconnu. La menace d'envoyer le chevalier au front n'était qu'une idée qui lui avait traversée l'esprit. Elle lui avait permis de masquer sa peine de voir son frère effondré*

*Il entendit l'annonce del'arrivée de son frère et se leva pour aller à sa rencontre. Il ne souriait piont, ce n'était pas son habitude mais affichait toutefois un visage détendu*

- Tout à fait Philippe ! Etes-vous rentré tranquillement ? La promenade vous a-t-elle permis de réfléchir ?

*Réflechir ? Oh oui, ça pour réflechir, il a réflechit, mais il ne sait toujours pas pourquoi il a osé parler de la sorte à son frère, jamais auparavant il ne l'avait fait, si bien qu'il se sentait toujours mal vis à vis de Louis, il ferait n'importe quoi pour se racheter, et surtout n'importe quoi pour que son frère n'envoit pas son Chevalier au loin, cela serait la pire des tortures pour Philippe, autant l'empêcher de respirer, cela reviendrais au même. Il regarda son frère, puis baissa les yeux.*

- Oui Sire, j'ai réflechis, en effet.....je n'aurais pas dû vous manquer de respect comme je l'ai fait tout à l'heure, je ne sais pas ce qui m'a pris, vous savez que je vous suis entierement dévoué, et jamais encore je n'avais fait une telle chose. Je puis vous assurer Majesté que cela ne se reproduira plus jamais. Je vous supplie de me pardonner. Si vous voulez me châtier, alors faites-le, je l'ai mérité.

*Il leva les yeux vers son frère. Il était triste de l'avoir blessé, triste de lui avoir parlé ainsi, son visage était fermé, comme si il n'allait plus jamais rire, mais il ne pleurait pas.*

- Mais ayez pitié du Chevalier de Lorraine, il n'est pour rien dans mon insolence, je vous en conjures mon Roi, ne le punissez pas pour quelque chose qu'il n'a pas fait......ou alors enlevez-moi le coeur, ce sera moins douloureux.

*l'écoute tout du long, sans bouger, sans sourciller, de marbre. Et pourtant, en lui, un raz-de-marée se déchainait. Il avait réussi !Philippe se battait enfin pour ne pas craquer devant lui et il savait que ce combat devati être un supplice pour lui. Mais, Philippe devait apprendre que l'on ne peut pas toujours montrer sa faiblesse si l'on veut rester vivant*

*Lorsque son frère eut fini de s'exprimer, il lui sourit*

- Philippe, non seulement vous avez réfléchit mais, vous avez aussi tiré leçon. Je n'aime pas la faiblesse. On peut être attaché, voir sensible, mais en aucun cas on ne peut se permettre d'être faible dans ce monde. On meurt de sa faiblesse. Je ne veut pas voir mon plus fidèle sujet mourir pour s'être montré faible devant autrui. Soyez sensible mais en secret. Ne vous trahissez jamais ! Enfin, il est bien sûr hors de question de vous punir de quoi que ce soit ! Encore moins d'éloigner votre chevallier de vous ! Vous ne m'avez aps trahi ! Vous avez juste osé : un peu trop !

*Philippe était surpris, ainsi son frère ne le punirait pas. Non pas que cela le dérangeait, non, bien sûr, mais il se demandait si Louis n'avait pas voulu le tester, savoir si il pouvait se dominer devant lui, cela était possible. Le prince ne sut pas vraiment comment réagir, si il s'était écouté, il n'aurait pas resisté à l'élan d'affection qu'il ressentait et aurait embrassé les mains de son frère, mais comment savoir si Louis ne prendrait pas cela pour de la faiblesse. Monsieur décida une chose, puisque Louis ne voulait pas de faiblesse, alors Philippe se montrera froid, puisque tel est le désir de son royal frère, il ne retrouvera sa vraie personnalité que lorsqu'il sera avec son Chevalier. Il se disait ça, mais ce n'était pas certain qu'il allait réussir, comment voulez-vous contrarier votre vraie nature, c'est impossible. Mais il ferait tout pour satisfaire son frère, alors il essayera. Tout en gardant son visage inexpressif, le prince s'inclina devant son frère.*

- Je vous remercie Sire......merci de votre clémence, je vous promet que ce genre de scène ne se reproduira plus. Maintenant, si vous n'avez plus besoin de moi, je vais me retirer.

*Louis,re gardait son frère attentivement, quelque chose le chagrianit, le perturbait mais comme à son habitude, il masqua ses sentiments. Il dû tout de même s'avouer qu'une étriente de son frère lui manquait mais après tout , celui-ci ne faisait que se conformer à se propres souhaits*

- Vous pouvez disposer Philippe ! Je n'ai plus utilité de vos services à présent ! PAssez une bonne journée !

- Merci Sire....Vous aussi....au revoir

*Il s'inclina de nouveau, et parti.*

*Lorsqu'il fut en dehors des appartements de son frère, il poussa un long soupire et se mit à courir jusqu'à ses propres appartements.*

*Louis regarda son frère sortir des appartements. Dès qu'il le vit sortir, il poussa un profond soupir : le côté excentrique et naturel de Philippe lui manquait. L'avait-il incioté à avior la bonne attitude ? Après tout, Philippe étati un peu le fou du Roi ! Une remise en question s'imposait ! Louis avait besoin de respirer et partir hors de Paris lui ferait le plus grnad bien. Il convoqua, se renseoigna pour savoir quelle campagne il pourrait enfin mener pour arriver à discerner enfin ce qu'il se devait d'éxiger des siens*